Pffff !!

Publié le par Gregor

Iliade et odyssée

Quoi de neuf, suspendue aux nuages
Le corps est neuf, la tête est large ?
Un obus trace parfois les chemins
Qui mènent jusqu’au Bien
Sensations haletantes et délirantes

Oppressantes envies de magiques études
Où viennent lasses béatitudes
Combien de corps, hélas
Sont tombés en disgrâce
Sur les collines suaves
En amont des avals
Comme des coulées de lave
Remplies de chagrin vide et pale

Tandis que les mensonges
Médaillés de burlesque
Hourra ! Pour tous les matins rouges
Où chante une arabesque

Pendu à la fleur de l’âge
Aux rameaux de couleur
Où les passants se soulagent
Sur mon triste cœur

En aval des amonts
Sur des collines suaves
Dansaient des hérissons
Sur des lits de betteraves

Un petit bout de chiffon, agité d’étincelles
Lançait aux vagabonds, d’incroyables passerelles
Chemins ! Lacs enneigés ! Feuilles blanches !
Troncs dénudés ! Soleil d’été !
Miaulement de pins ! Narines éventées !
Bouches muettes ! Fil d’air ! Lèvres ébahies !
Tu souris ! M’invites ! Discussions langoureuses !
…………………… Prunelles heureuses !
……………………….. Mon amoureuse !



Pour un bleu pour un blanc

Sur la place cheminent maintes poésies, reniflées.
D’un bagout étrange et subtil, ces hommes aux poitrines gonflées, quand je vois ce qu’il me coute de lever les yeux, combien de rires mouraient à leurs étables. En de saintes parodies louables, ils vont au frais de leur bosquet, donner des sous aux misérables. [Rires au prompteur].

Vagabondes encore les images, de petits voleurs de nuages, qui vont ricocher par myriade, sur les décors de belles dames, sur les chevets tremblants des fables, où j’ai composé ma syllabe.
Flânant sur les chemins mal propres, où passent les troupes qui colportent, mille épices sans senteurs… Mes veines ont épongé mon cœur….

Je souffrais là à 17 ans 
J’étais mort, depuis longtemps
À balayer l’espoir étrange
Où les vives couleurs se mélangent

Alors ces carnets sont-ils hors d’usage ?
Ils trainent poussiéreux, sans partage ….
Éternellement accordés par les sons
De pauvres et joyeux pinsons
Quand voyageant depuis l’Afrique
La douce brise mélancolique
Toussant sur les charbons ardents
D’ opiacés aux rires fuyants

Maintes et maintes fois arborés
Les sentiers sont vagues, trop usagés
Trainant un pesant fardeau
Poivré d’amers idéaux
Mon doux appendice
Qui pisse
Loin et le plus longtemps possible
Loin des voix qui le criblent
Plombs dans l’aile !
L’ardoise éternelle !

Seigneur je suis loin des brebis !
Qui laissent mon âme assombrie,
La vie n’est qu’une ombre qui passe
Elle nous suit de près dans l’espace
En orbite, loin des hommes
Et leurs langages métronomes

Au dessus des marécages et des bals populaires
Où dansent de jolies filles venues pour nous plaire
J’ai des milliers d’extases sur les rives de la mer
Des péninsules clopent, sur des milliers de bières

A l’ombre des bistrots et de leurs lourdes ornières
Tandis que les brebis roulant comme des pierres
Aveuglées par la masse, noyées dans l’ hémisphère
Où les cerveaux basculent et tombent en arrière !

Il y avait là des noms que je ne connaissais guère
Des parfums de sueur voltigeaient dans l’air
Et je voyais s’exalter dans des vision légères
Le parfum des bosquets où je pissais ma bière 

Ô murmures assassins, Ô langages anonymes
Les complots, jalousie, et autres éponymes
Parmi les hésitations et les peurs qui nous briment
Les filles dorées aux rythmes phosphorescents qui nous raniment

Va je t’aime ainsi, je t’aime aussi
Loin de moi
J’y penserai sans le vouloir
Va je t’aime au-delà de toi, et au-delà de moi

Publié dans Poésies

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