Chers amis étonnants
Chers amis étonnants artistes pleins de talents
Auprès de vous l’ennui s’efface doucement
Les angoisses me fuient le temps pèse moins lourd
Et j’apprends lentement la langue de velours
Attendant calmement que l’horizon dévoile
Les fleurs de murs percés en précieuses pensées
Comme une éternité dans la poussière pâle
Le chemin des matins où la joie est passée
Un peu de grec Platon Aristote et Pindare
C’est ainsi chaque jour qu’en rejeton de l’art
L’anecdotique hasard que lancent des dieux fous
Dans les déserts humains et pour le recueillir
Une coupe ignorée perdure dans le tout
Un signe décevant : les astres vont périr