Calvin

Publié le par Grégor

Calvin fut un despote ennemi implacable
De toute joie sensuelle de toute tolérance
Épris de dogmatisme il craignait les nuances
À ses yeux courroucés tout être était coupable

L’immortel Castellion héros d’un siècle fou
Osa porter la voix de la libre conscience
Face à ce fanatique il osa être doux
Et la mort le sauva d’une infâme vengeance

Calvin qui n’était que mépris envers la vie
Prisonnier d’un sytème à la logique dure
Incapable d’entendre émettre un autre avis

Persuadé d’être juste menant sa dictature
A fait brûler Servet et couler son venin
Entre les partisans d’un Dieu qu’on cherche en vain

Publié dans Poésies

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W
C'est une belle façon de réduire le texte de Zweig (conscience contre violence) bien joué
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G
Merci vous avez parfaitement raison, c’est exactement ce que j’ai voulu faire !