L’Homme et l’Univers
Que me font les astres éthérés sans la vie.
L’Homme n’est pas peu de chose face à ce vide
Infini que nous appelons l’Univers, si
La conscience est tout pour nous : êtres lucides.
Certains se prosternent devant l’immensité,
Se sentent dérisoires : poussière dans le Néant.
Comment ne voient-ils pas la grandeur d’exister,
D’être un homme libre, d’être un roseau pensant.
Le plus intéressant de tous les animaux
Ne serait rien en comparaison des étoiles ?
Mais qui voudrait d’un monde sans paroles, sans mots
Sans charme, sans gaieté, bref, sans rien qui nous vale ?
Un tel monde serait simplement impensable.
Mais beaucoup semblent nier leurs dons si désirables.