La pluie de novembre
Il pleut depuis des jours les flaques d’eau ruissellent
La cour de l’école s’est vidée de ses cris
Nous sommes près du feu bien chaud qui étincelle
Et l’âme vacante nous choyons nos écrits
Le petit chat ronronne en rêvant mais de quoi ?
Dans son château de fil l’araignée suspendue
Attend son repas seule et moi je reste coi
Novembre nous habite tout est inattendu
Ce temps nous ensorcèle où le ciel si brillant
D’un gris étincelant évoque tous ces livres
Murmurant leur secret dans le vent grésillant
Je pense à la Beauté inconnue qui délivre
Des tourments des ennuis de cette nuit sans fin
Que Céline a décrit aux esprits les plus fins