Back door man

Publié le par Gregor

Je vois des étudiants, qui révisent leurs partiels, quand je pense depuis combien de temps je travaille, la longueur de mes recherches, depuis Dostoïevski au moins, jusqu'à la naissance de la tragédie, mes yeux montent au soleil, et prennent feu, j'aime bien les étudiantes. Travailler pour réussir sa vie, bof ! Cela n'est pas essentiel, je préfère travailler pour boire, peut être écrire, jouer du piano comme un dément et faire des blagues douteuses… Chacun de mes mots, de mes actes, réécris l'histoire infernale de ma vie, pouvez vous accrocher les étoiles ? Je veux bien vous faire rire, être un satyre, mais jusqu'où irez vous souffrir ? Pouvez sentir le poids de la bêtise, jusqu'à la cruauté ? Vous mes semblables, jusqu'à quels point irez vous fleurir ma tombe, l'ignorance est un gouffre où je noierais vos préjugés, jusqu'à me rendre insupportable… Jusqu'à ce qu'on glorifie ce qui en valait la peine, waouh ! Comment ne pas blesser votre vanité, je sais que votre vie est fausse, mais je l'aime quand même, ou pas, je m'en fous, je parle d'art, pas d'une oeuvre de charité, et c'est ce qui me rend charitable, je sais vous vous êtes perdu, Confucius disait si je soulève un angle d'une question et qu'on ne me répond pas part un des quatre autres, je me tais… Les filles savent ce genre de choses, elles sont embarrassantes… Emmerdantes… Fascinantes...

Publié dans Poésies

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