Les choses familières
Quand une telle journée me surprend
J’ai tant besoin de t’aimer
Dans les branches un petit vent
Comme j’aimerais t’emporter
Tu vas dans la beauté des choses
Comme dans ta demeure
Tu vas comme une hypnose
De formes et de couleurs
Ô mon pauvre cœur !
Devoir souffrir les délices
Et le cristallin bonheur
Qui lentement s'immisce
Ô Toi, ma surprenante
mon émouvante
Je sais trop de nous
Et pourtant toujours j’invente
Comme la vie nous ressemble
Les objets se métamorphosent
La petite radio est réparée
L’ordinateur reste allumé
Ce que la vie nous transforme
L’esprit rêveur, absorbé par un vieux meuble
Tu crois que je vais garder la forme ?
Avec toi je ne suis jamais seul
Le Ciel joue ses quatre saisons
J’aime l’air dans mes poumons
Je goûte des odeurs familières
Pourtant nouvelles et sans pareilles
Ce que le monde m’émerveille
Je vis pour la première fois
Depuis tellement longtemps déjà
Merci à ceux qui m’ont cru
Merci à tous ceux en qui j’ai cru