Fugue

Publié le par Gregor

Le train file, par les lucarnes ont voit sous le ciel bas, quelques frissons de verdure, des champs allongés, qui ondulent et s’offrent sous de nouvelles perspectives, un clocher, une ruine abandonnée, les cerisiers en fleur, tant de questions sans réponse, flottent en ces paysages traversés, tant de mots de promesses inexprimables, ont modelées la splendeur de ces bouquets de branches, toutes ces formes bizarrement parfaites, inattendues, qui emplissent nos sens et transfigures nos pensées.
Vous vous sentez flotter parmi les particules, plus léger que ces graviers piégés sous les rails, votre âme suit le cours de ces joyeux ruisseaux, un petit pont, une averse, les tremblements du wagon me bercent, et je m’endors dans un rêve. 

Publié dans Poésies

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