Sans rêves

Publié le par Gregor

Je me sens comme un point fixe au milieu du monde,
Les mouvements, les pleurs, que le ciel inonde,
Et nos coeurs arrachés, comme déshumanisé,
L'espoir est enfermé, nous sommes les geôliers,

Les rêves ont des tournures, qui souvent nous torture,
Car nos désirs hélas, fondent comme de la glace,
Notre esprit est de feu, nous ne saurions être heureux,
Car le monde est aveugle, et nous portons ses yeux,

Ce n'est pas pour la gloire, hélas,
Nous sommes ici en disgrâce,
Nous portons en nos coeurs de mauvaises nouvelles,

Car le sens de la terre, le sens suprême de l'humanité,
Ne repose pas sur nos confortables oreillers,
Humain, bien trop humain, pour comprendre l'éternel !

Dormez mes chers anges, et priez pour que celui,
Qui tire d'en haut les fils de vos existences,
Celui qui ne sera jamais qu'un homme inabouti,
En qui vous avez placé votre croyance,

Priez pour que les valeurs qu'il nomma,
De sa bouche menteuse, ne vous réveillent pas,
Vous verriez le vide en dehors de vos rêves,
Et les mensonges pourris qui errent sur la grève,

Vous verriez comme moi l'absurdité profonde,
Qui fît de tendres mômes, les acteurs de ce monde,
Qui fît d'idées légères, le moteur de ce monde,

Vous auriez peur ? Que diable ?
N'avez-vous pas agi ?
Et comment reprocher l'ignorance ?
Avez-vous bu plus de vin que de raison ?
Plus de vanité que de sagesse ?
Si tel est le cas, pleurez, comme je pleure,
Nous sommes tous trop faibles,
Parce qu'on ne nous entend pas.

 

 

 

 

Publié dans Poésies

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