Il n'y a pas de terrain d'entente possible...

Il n’y pas de terrain possible d'entente, et c'est bien dramatique, entre ceux qui prêchent une idéologie économique, qui ne va que dans un seul sens au niveau mondial, qui n'est pas un sens, mais une voie sans issue, et ceux qui tentent de sauver les meubles... ma sympathie ira toujours aux courageux, aux seuls hommes qui auront tenté de sauver la liberté humaine en général, de cette dictature financière mondiale, tout vaut mieux qu'un monde réduit non pas à des mots, comme les religions aiment à le faire, cela est déjà réducteur et lamentable, mais à des chiffres... à du mesurable du quantifiable, du calculable ! Qui peut croire à ça ? C'est d'un fanatisme obscurantiste inouï, si on me le racontait je n'y croirais pas... Et pourtant le ballet des économistes, qui veulent évincer toute question politique par des données méta-réelles, du monde chiffré, donc indiscutable, c'est pire que du pythagorisme superstitieux, et voilà comment au nom de l'indiscutable théorie du chiffe qui remplace allègrement celle de la lettre, les nouveaux fanatiques réduisent les hommes à l'esclavage - car un homme privé de droit politique est un esclave - mais qui sait ce que signifie de nos jours être un citoyen ? en vérité nous sommes déjà tous des esclaves. Les Grecs ont inventé tout ce que nous croyons nommer sans rien connaître, aujourd'hui il est temps de nous affranchir, pour redevenir ce que nous sommes, une démocratie et le pouvoir d'un peuple, c'est-à-dire, non pas une tyrannie de la majorité, mais le pouvoir de décider entre pairs de notre intérêt commun. Ce pouvoir là nous ne l'avons plus, il a été confisqué par des bureaucrates qui viennent nous prêcher la voie du salut, quand bien même cette voie enrichirait 1% de la population, détruirait notre habitat et nous transformerait en bêtes de somme à la solde de grandes multinationales. La liberté ou la mort !