Les enchanteurs
De tout ce qui me précipita dans l’existence morne et vaine
Où l’on ne peut trouer le Ciel, ni réveiller l’essentiel
Ces sentiments sans âmes, ces deux pieds qui se trainent
Ô combien de regrets et de poignards dans les veines !
Ce poison délicat, qui fait taire l’Ennui
Sous les regards, pour plaire, s’inventer d’autres formes
Sortir de son chapeau, comme un magicien pris
À ses propres vertiges, et que son rire étonne
Le plaisir délicat, de jouir de son esprit
Quand dépourvu enfin ! De tout ce qui nous manque
À ce jeu des valeurs, où l’on s’est mal épris
On a posé le prix, on a gagné le manque
Et le manque à gagner, qui fait un bruit de ruche
De dépit c’est le cancre qui chevauche la luge
Et choisit le néant, et descend l’avalanche
Il a usé les fils, n’a plus rien sous ses manches
Comment dire la noblesse, de vivre aveuglément !
En ce monde où les yeux ne savent percevoir
Dans les lumières, les flammes, de leur propre jugement
Où tout ce qui bien brille ! Nous plonge dans le noir
Qui peut lire l’épouvante, des comédies humaines
Et la satire blanche, d’un cœur qui se promène
Cherche dans l’adolescence, sa destinée prochaine,
S’ émeut pour son prochain, en espérant qu’on l’aime ?
Où l’on ne peut trouer le Ciel, ni réveiller l’essentiel
Ces sentiments sans âmes, ces deux pieds qui se trainent
Ô combien de regrets et de poignards dans les veines !
Ce poison délicat, qui fait taire l’Ennui
Sous les regards, pour plaire, s’inventer d’autres formes
Sortir de son chapeau, comme un magicien pris
À ses propres vertiges, et que son rire étonne
Le plaisir délicat, de jouir de son esprit
Quand dépourvu enfin ! De tout ce qui nous manque
À ce jeu des valeurs, où l’on s’est mal épris
On a posé le prix, on a gagné le manque
Et le manque à gagner, qui fait un bruit de ruche
De dépit c’est le cancre qui chevauche la luge
Et choisit le néant, et descend l’avalanche
Il a usé les fils, n’a plus rien sous ses manches
Comment dire la noblesse, de vivre aveuglément !
En ce monde où les yeux ne savent percevoir
Dans les lumières, les flammes, de leur propre jugement
Où tout ce qui bien brille ! Nous plonge dans le noir
Qui peut lire l’épouvante, des comédies humaines
Et la satire blanche, d’un cœur qui se promène
Cherche dans l’adolescence, sa destinée prochaine,
S’ émeut pour son prochain, en espérant qu’on l’aime ?