poesies

Où donc est le festin qui nous était promis ? Tous ces jours immortels sans bruits sur cette terre La perfection de l’homme ouvert à ses amis Les mots d’Aristote gravés sur cette pierre Contemplations nocturnes en grec civilisé Savoir ne pas maudire avec...

L’homme doit être surmonté, il est un pont Nous qui sommes doués de pensées pour aller Au-delà de la bête en ce pays rêvé Par delà les lois naturelles nous marchons Quel est cet astre rare où sont reliés nos pas Cette infinie distance avec les lourds...

Nous pensons le monde comme un tout organisé, Mais d’où vient cette trame, en sa mathématique, Du Moi, de la Nature ? D’un mélange dosé Entre ces deux pôles, aux liens acrobatiques ? Nous nous penchons vers ce vertige abyssal : Comment l’univers répond-il...

L’alliance du bon sens et du monde moderne Le partage démocratique des doux fruits Du progrès. Tout ce qui fut dit d’un ton paterne Aux bons et simples gens aujourd’hui nous détruit L’avenir dévasté nous regarde finir Pour avoir voulu l’infini dans le...

Il me faut pour créer tromper mon jugement Une feinte rapide ou fermer mes deux yeux Je voudrais tant que me pardonnent mes aïeux Mais le désir est là de choisir c’est navrant La poésie ma patrie le regret d’être un autre Mais si je pouvais oui pouvais...

Que me font les astres éthérés sans la vie. L’Homme n’est pas peu de chose face à ce vide Infini que nous appelons l’Univers, si La conscience est tout pour nous : êtres lucides. Certains se prosternent devant l’immensité, Se sentent dérisoires : poussière...

Beaucoup de joie viendra de mes juges honnis Car pour les subjuguer mon art est bien le roi Parce qu’une phrase est née de les avoir maudits De la puissance même où la frappe prend voix Personne ne comprendra l’audace inouïe Où m’emmènent ces voix absentées...

Certes de Jésus Christ encor le jour paraît La parabole des talents est notre Fin Et l’heritage Aristocratique fané Ne subsiste plus qu’en mon cœur mort d’inhumain J’enterre mes seuls dons de peur qu’ils ne s’envolent Ou pire qu’ils ne se perdent dans...

Nu par Épiméthée humain par la pensée Nostalgique d’un Âge d’or qui l’unirait Avec le Monde au lieu de se voir terrassé Par la puissante Nécessité d’un arrêt Les animaux suivent leurs instincts le rocher Sa pente pourtant l’homme seul hélas se cherche...

Chers amis étonnants artistes pleins de talents Auprès de vous l’ennui s’efface doucement Les angoisses me fuient le temps pèse moins lourd Et j’apprends lentement la langue de velours Attendant calmement que l’horizon dévoile Les fleurs de murs percés...